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Résumé

Ce travail de thèse manipule trois concepts de la psychanalyse : l’adolescence, le vieillissement et l’affect de honte. Pour ce dernier, son développement psychogénétique se fait en deux temps dans l’enfance.

 

Une honte primaire apparaît durant les premiers temps de la vie lorsque le nourrisson se confronte aux échecs de sa pulsion d’emprise sur l’objet. Puis, une honte secondaire se scénarise à l’issue des schémas œdipiens avec le sacre de la pudeur. La honte est aussi un affect bifide. Liée au manque, sa première facette révèle une fracture topique plus ou moins intense allant de la honte signal d’alarme à la honte disruptive correspondant à une rupture du sentiment continu d’exister, sentiment sur lequel le Moi repose. Liée à l’autre, elle présente aussi une autre facette, de cohésion subjective entre les membres d’un groupe, d’une société, s’inscrivant dans la marche du travail de Culture. Par ailleurs, adolescence et sénescence sont deux crises majeures de la vie psychique, participant à une défaillance narcissique et une confusion identitaire si ce n’est identificatoire. Mais au-delà de ces déséquilibres, ces deux périodes de la vie possèdent des points de correspondances mentaux forçant à des travaux de subjectivation particuliers : un travail d’adultité pour l’adolescent et en miroir pour le sénescent, un travail du vieillir.

 

Les recherches exposées par la suite se proposent d’inventer le concept dit de honte tertiaire servant la cause d’une opération psychique nécessaire durant ces deux passages. Révélée sous ses aspérités économiques tierces, la honte occupe une portée logique dans la vie d’âme jouant le rôle d’un agent de change, d’un régulateur de la libido.

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Jean-Brice PASCAL PSYCHOLOGUE PSYCHANALYSTE : 06 11 16 56 08

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